je ne suis pas de votre civilisation et de votre culture
est-ce pour raison que je suis née avec la conviction que c'était la vie qui me donnait ma valeur propre, la valeur de VIVANTE?
cette valeur personne n'a pu me l'ôter, même sous la violence extrême, même sous la contrainte, même sous la menace de mort imminente
de même j'ai la conviction que chacun de nous a une valeur immense
celle de VIVANT
valeur à laquelle s'ajoutent plus ou moins d'autres valeurs qui peuvent être définies par les autres ou par soi
on m'a traité de tous les noms depuis que je suis née, il y a plus d'un demi siècle
si j'avais cru à ces sentences, je serais plus que morte
je me serais éteinte dans le néant et le plus que néant de leurs jugements erronés
mais je ne les ai pas crus
je n'ai pas attaché de prix à leur faux jugements
j'ai continué ma route
une fois mon être a voulu mourir, en dépit de mon raisonnement, de mon mental, de ma foi, de mes convictions
et je rejetais toute nourriture
et je m'enfermais dans la dépression profonde
parce que j'avais été calomniée, puis désavouée d'avoir rétabli la vérité, puis rejettée par celui que j'aimais
je savais parfaitement que celui que j'aimais n'était pas valable, pas fiable en amour, je savais parfaitement qu'il m'était impossible de faire ma vie avec un tel personnage, mais mon corps pleurait de toutes ses cellules les nuits que nous avions passé dans les bras l'un de l'autre
je n'estimais pas ne plus avoir de valeur, non ma valeur propre, je l'avais toujours et toutes mes compétences nombreuses
mais peut-être que MOI, inconsciemment, à mon raisonnement défendant, je ne donnais plus de valeur à la VIE
j'aurais pu mourir si ma capacité à faire confiance avait été anéantie, mais même dans ces pénibles circonstances, il s'avère que j'ai fait confiance à la personne qui a "surgi" à mes côtés
je l'ai laissé m'aimer et me prouver son amour, je lui ai rendu de l'amour, de l'affection , de la tendresse, de la confiance, de la fidélité
tant pis si une moitié de moi était "collée" à l'autre, celui qui n'était pas valable
tant pis si ça a duré des années, car l'autre moitié de moi était en phase avec cet amour neuf, et ça suffisait pour légitimer l'ensemble
nous avons souffert, mais c'est terminé, l'autre moitié a fini par rejoindre celle qui était en phase avec ma nouvelle vie
maintenant je savoure notre victoire et la paix qui résulte de cette unité
ce que je vous dis là est pour vous répondre d'une part, et pour illustrer ce que vous a très justement dit CybG
en particulier ceci:
"L'affection dont vous parlez on peut la trouver dans d'autres sources, et surtout avec d'autres personnes. Mais c'est en donnant de l'affection qu'on en reçoit, en général."
j'ai donné de l'affection et de l'amour à quelqu'un qui souhaitait m'en donner, je l'avais averti que je ne pourrais plus jamais aimer, et que ma relation avec lui ne serait qu'un jeu, qu'un "carpe diem" du moment
il n'en a pas tenu compte, il a cru à davantage, et il a bien fait, il m'a guéri de ma mort
voilà ce dont je peux vous témoigner encore une fois
"est-ce pour raison que je suis née avec la conviction que c'était la vie qui me donnait ma valeur propre, la valeur de VIVANTE?"
On m'a enseigné la même conviction, que la logique contredit..
Pourquoi le vivant aurait-il une valeur plus grande que le non-vivant ? L'existence-même du vivant étant une suite de contingences, sa distinction d'avec le non-vivant ne repose que sur des détails..
Non, L###, c'est pas vrai.. ='(
J'ai eu aucun mail.. Aucun écrit.. Rien..
Juste une poignée de sms qui m'ont traité d'abruti, m'ont dit que j't'avais fait du mal et que j'étais l'une des pires personnes que t'avais rencontrées..
Tu m'as dit que tu m'en voulais parc'que j'avais continué à parler avec C###, mais c'est pas possible ! T'avais commencé à me trahir depuis des mois..
Pourquoi t'as sacrifié mon amitié comme ça ? ='(
Est-ce que j'ai mérité ça ?
Qu'est-ce que je t'ai fait, à part exister ?..
je ne suis pas de votre civilisation et de votre culture
est-ce pour raison que je suis née avec la conviction que c'était la vie qui me donnait ma valeur propre, la valeur de VIVANTE?
cette valeur personne n'a pu me l'ôter, même sous la violence extrême, même sous la contrainte, même sous la menace de mort imminente
de même j'ai la conviction que chacun de nous a une valeur immense
celle de VIVANT
valeur à laquelle s'ajoutent plus ou moins d'autres valeurs qui peuvent être définies par les autres ou par soi
on m'a traité de tous les noms depuis que je suis née, il y a plus d'un demi siècle
si j'avais cru à ces sentences, je serais plus que morte
je me serais éteinte dans le néant et le plus que néant de leurs jugements erronés
mais je ne les ai pas crus
je n'ai pas attaché de prix à leur faux jugements
j'ai continué ma route
une fois mon être a voulu mourir, en dépit de mon raisonnement, de mon mental, de ma foi, de mes convictions
et je rejetais toute nourriture
et je m'enfermais dans la dépression profonde
parce que j'avais été calomniée, puis désavouée d'avoir rétabli la vérité, puis rejettée par celui que j'aimais
je savais parfaitement que celui que j'aimais n'était pas valable, pas fiable en amour, je savais parfaitement qu'il m'était impossible de faire ma vie avec un tel personnage, mais mon corps pleurait de toutes ses cellules les nuits que nous avions passé dans les bras l'un de l'autre
je n'estimais pas ne plus avoir de valeur, non ma valeur propre, je l'avais toujours et toutes mes compétences nombreuses
mais peut-être que MOI, inconsciemment, à mon raisonnement défendant, je ne donnais plus de valeur à la VIE
j'aurais pu mourir si ma capacité à faire confiance avait été anéantie, mais même dans ces pénibles circonstances, il s'avère que j'ai fait confiance à la personne qui a "surgi" à mes côtés
je l'ai laissé m'aimer et me prouver son amour, je lui ai rendu de l'amour, de l'affection , de la tendresse, de la confiance, de la fidélité
tant pis si une moitié de moi était "collée" à l'autre, celui qui n'était pas valable
tant pis si ça a duré des années, car l'autre moitié de moi était en phase avec cet amour neuf, et ça suffisait pour légitimer l'ensemble
nous avons souffert, mais c'est terminé, l'autre moitié a fini par rejoindre celle qui était en phase avec ma nouvelle vie
maintenant je savoure notre victoire et la paix qui résulte de cette unité
ce que je vous dis là est pour vous répondre d'une part, et pour illustrer ce que vous a très justement dit CybG
en particulier ceci:
"L'affection dont vous parlez on peut la trouver dans d'autres sources, et surtout avec d'autres personnes. Mais c'est en donnant de l'affection qu'on en reçoit, en général."
j'ai donné de l'affection et de l'amour à quelqu'un qui souhaitait m'en donner, je l'avais averti que je ne pourrais plus jamais aimer, et que ma relation avec lui ne serait qu'un jeu, qu'un "carpe diem" du moment
il n'en a pas tenu compte, il a cru à davantage, et il a bien fait, il m'a guéri de ma mort
voilà ce dont je peux vous témoigner encore une fois